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"C'est dans l'absolue ignorance de notre raison d'être qu'est la racine de notre tristesse et de nos dégoûts" -Anatole France-

Non. Je n'ai plus rien d'autre à dire. Tu me dégouttes. Te voir avec ces mecs qui te sous-estiment, qui te rabaissent plus bas que terre sans même que tu ne t'en rendes compte, qui t'insultent quand tu n'es pas là, qui font foirer ta vie, qui te font fumer n'importe quoi n'importe où n'importe quand, c'est trop dur.

Quoique. En fait c'est pas toi qui me dégoutte. C'est eux. Toi tu me fais juste pitié. T'es tellement influençable. Pas par moi malheureusement, mais t'es tellement pitoyable que je n'ai même plus envie de faire des efforts pour te récupérer.

Voilà t'as gagné. J'abandonne. Je laisse tomber. J'arrête tout. J'en ai marre de m'accrocher à toi, marre de me battre alors que tu ne fais rien. Tu sais quoi ? T'as raison, comme toujours, reste dans ton coin et continue tes conneries. Seulement, le jour où tu te réveilleras enfin, n'espère pas attendre quoi que ce soit de moi, parce que je ne t'aurais pas attendu.

Je ne regarderai plus en arrière dorénavant.

Le texte est de moi, donc s'il vous plaît, respectez cela

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"S'en aller c'est gagner le procès contre l'habitude" -Paul Morand-

"Un jour tu comprendras la douleur que j'ai pu ressentir à cet instant. Mais quand ce sera à ton tour de ressentir cette douleur qui te transpercera le cœur, je ferai comme toi. Je ne serai pas à tes côtés pour te consoler, pour te prendre dans mes bras, ou même pour te parler. Je serai partie. Comme toi tu l'as fait."

-Moi-

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"La mort doit être un beau voyage pour que personne n'en soit jamais revenu"

"J'adorerai pouvoir vous dire "Adieu, je m'en vais, bonne route à tous " Mais non c'est pas moi ça. Moi je m'accroche aux fragments d'espoir, au moindre souvenir. je suis une accro du passé"

-12h12 Monday-

"A mon avis, les tragédies font parties de la vie, on va pas baisser les bras parce qu'on est malheureux. Je me suis rendue compte d'une chose, quand on vous brise le cœur, il faut se battre de toutes ses forces et s'accrocher à la vie parce qu'elle continue quoi qu'il arrive et cette douleur qui vous déchire fait partie de la aussi, tout comme la peur et le mal-être. Toutes ces sensations sont là pour nous rappeler que les choses s'arrangeront, ça vaut le coup de continuer à se battre."

-OTH-

C'est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte, qu'elle crée en nous une présence qui nous rend faible, nous supporte.

C'est ceux qu'on a aimé qui créaient un vide presque tangible, car l'amour qu'on leur donnait est orphelin, il cherche une cible. Pour certains on le savait, on s'était préparé eu pire, mais d'autres ont disparu d'un seul coup, sans prévenir. On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord, car la mort a ses raisons que notre raison ignore. Alors on s'est regroupé d'un confort utopiste. A plusieurs on est plus fort mais on est pas moins triste. C'est seul qu'on fait son deuil car c'est seul qu'on ressent. On apprivoise la douleur et la présence de nos absents. Nos absents sont toujours là, à l'esprit et dans nos souvenirs. Sur ce film de vacances, sur ces photos plaines de sourires. Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés, ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n'était. on se rassure fac à la souffrance qui nous serre le cou en se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins mal que nous.

Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure, dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur. Nous on a des projets, on dessine nos lendemains. On décide du chemin, on regarde l'avenir entre nos mains. Et au cœur de l'action, dans nos victoires ou nos enfers, on imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire.

Chaque vie est un miracle, mais le final est énervant. J'me suis bien renseignée, on en sortira pas vivant. Faut apprendre à l'accepter pour essayer de vieillir heureux, mais chaque année nos absents sont un peu plus nombreux. Chaque nouvelle disparition transforme nos cœurs en dentelle, mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastelles. ce temps qui pour une fois est un véritable allié. Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers.

-Grand Corps Malade-